Microsoft lance Drasi, une plateforme open source pour suivre les changements de données
Le 04 octobre à 10h26
2 min
Logiciel
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L’éditeur a officialisé hier soir une nouvelle plateforme dont les composants, majoritairement écrits en Rust, sont tous placés sous licence Apache 2.0. Nommée Drasi, cette plateforme propose un système de traitement des données pour en suivre constamment les changements.
L’idée derrière Drasi est de permettre aux personnes concernées d’éviter certaines opérations, comme la copie des données vers un ou plusieurs lacs et/ou d’interroger manuellement les sources.
Drasi permet la connexion à des sources pour une surveillance constante des modifications apportées aux données, selon des paramètres définis par l’équipe en charge. Il peut s’agir des journaux d’application, des mises à jour de la base de données, des mesures du système, etc. Les requêtes, écrites en Cypher Query, sont continues et peuvent intégrer des données provenant de plusieurs sources.
« Lorsque des modifications complètent une requête continue, Drasi exécute des réactions automatisées enregistrées. Ces réactions peuvent envoyer des alertes, mettre à jour d'autres systèmes ou effectuer des étapes de remédiation, le tout adapté à vos besoins opérationnels », explique Microsoft.
PostgreSQL, Microsoft Dataverse et Azure Event Grid Sources and Reactions sont pris en charge pour l’instant. Mais il est possible de personnaliser une installation et de développer ses propres intégrations.
Le 04 octobre à 10h26
Commentaires (18)
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Abonnez-vousLe 04/10/2024 à 13h52
(je trouve ceci assez suspicieux cette offre apparemment sans contrepartie venant de Microsoft)
Le 05/10/2024 à 19h33
Le 06/10/2024 à 09h10
Le 04/10/2024 à 18h30
Le 04/10/2024 à 18h36
...En plus, Ms qui fait de l'open source sous licence Apache 2.0 ?
Pourquoi pas Inuit 9.9 tant qu'on y est ?
Le 06/10/2024 à 18h25
Le 04/10/2024 à 22h20
Sur Azure c'est l'utilisation qui est payante (bande passante, nombre de requête, CPU, RAM, ...) et c'est ce qui est le plus rentable pour eux.
Le 05/10/2024 à 09h52
En d'autres termes, même si le code source de l'application de base est ouvert, rien n'interdit à "La Firme" de développer des extension$ ou des interface$ payante$ et bien fermée$ sous une licence commerciale beaucoup plus re$trictive...
Le 05/10/2024 à 10h01
Modifié le 09/10/2024 à 10h04
Et elle n'est justement pas "vraiment libre" puisque toutes ses évolutions peuvent être verrouillées. La licence de "logiciel libre" c'est justement celle qui empêche quiconque de se l'approprier au fil des évolutions (sachant pour info que même la GPL échoue dans une certaine mesure depuis l'arrivée des SaaS, raison pour laquelle l'Affero GPL a ensuite été conçue).
Le 09/10/2024 à 10h45
Si l'auteur décide qu'il vaut mieux que son logiciel puisse être utilisé dans un logiciel propriétaire sans garder la même licence, c'est son droit le plus strict et ça n'enlève aucun droits aux utilisateurs, ça leur en donne même d'autres que la GPL ne donne pas.
La pile TCP/IP de l'université de Berkeley a été diffusée sous licence BSD. C'était le premier développement de ce protocole. Cette licence a fortement joué sur son adoption à un moment où il y avait des protocoles propriétaires en concurrence. Elle a même été utilisée par Microsoft avant qu'ils ne développent leur propre pile.
Avec une licence Copyleft, TCP/IP ne serait peut-être pas devenu le standard.
Modifié le 14/10/2024 à 12h55
Tu n'as donc définitivement rien compris. Ni à l'histoire du logiciel (notamment le logiciel libre), ni aux enjeux de cultures commune et de souveraineté.
Parler de "licence libre" pour parler de logiciel open source, c'est créer une confusion avec le "logiciel libre". D'où le fait qu'il ne faut pas. Ce n'est pas plus compliqué.
Le 14/10/2024 à 13h15
Par contre, je ne comprends pas ce que vient faire la souveraineté dans un débat sur les licences libres. Idem pour la culture commune.
Modifié le 14/10/2024 à 14h26
Bref.
En plus court du coup.
Logiciel libre = TOUT le monde a accès à TOUT le code. Y COMPRIS ET SURTOUT les évolutions (bonnes comme mauvaises d'ailleurs ^^).
- Tu veux apprendre à coder ? Tu peux étudier ce logiciel parmi d'autres pour confronter ta compréhension et ton savoir-faire.
- Tu as besoin d'une évolution, les devs "d'origine"
Logiciel open source = à n'importe quel moment, quiconque peut décider de réserver ses modifications à une version propriétaire et obfusquée. Ce qui est le cas le plus courant.
=> Perte de culture commune (puisque les autres n'ont plus accès à tes évolutions).
=> Perte de souveraineté (puisque l'utilisateur n'a plus la maîtrise du code et devient complètement dépendant de l'éditeur ayant publié ces évolutions, ou son format : si l'éditeur refuse une évol, ou se casse la gueule, tu peux juste pleurer et repartir de la dernière version publique qui aura potentiellement plusieurs années de retard).
On peut y rajouter perte d'efficacité au niveau sociétal puisque différents éditeurs ou utilisateurs vont faire leurs correctifs ou évolutions dans leur coin sans reverser puisque a) ça demande un minimum d'effort et de qualité b) ce n'est pas requis par les "licences libres" les mal nommées.
Parmi les nombreux exemples de dérives auxquelles on a abouti pour avoir laissé la confusion s'installer et la mentalité de rapiat s'installer...
- Le scandale de l'outil Log4j maintenu par deux gus dans un garage sans vrai budget alors que l'outil est utilisé plus que largement à travers le monde (on pourrait aussi évoquer OpenSSh qui de mémoire a fait mini-scandale il y a quelques années pour cause de faille critique, alors que le nombre de sociétés qui y contribuent se compte sur les doigts des deux mains).
- Le scandale Microsoft Word avec le format OpenXML qui n'a plus de standard que le nom (version initiale standardisée, extensions propriétaires rajoutées).
- Le scandale Atlassian dont la licence commerciale était techniquement open source (vous aimiez la version on-premises ? Elle nous rapporte pas assez. Maintenant vous n'aurez que du cloud).
- Le scandale Adobe (arf, notre licence propriétaire nous autorise désormais à exploiter vos données pour notre profit, ah, vous connaissez que nos solutions avec code et format propriétaires, oooh comme c'est dommage).
Pour le dire autrement : dans un monde où les décideurs seraient majoritairement des gens intelligents, cultivés et réfléchis, le modèle open source comme modèle à promouvoir irait parfaitement car l'appropriation serait réservée aux cas réellement critiques (type secret défense). Actuellement, ça nourrit juste en majorité les pires dérives du capitalisme et ça fait collectivement perdre une thune et un temps de dingue.
D'ailleurs tu noteras que les pages "Licence libre" et l'associée "Licences logiciels" ont été créées fin 2018 ce qui est extrêmement tardif. Si tu cherches de vieux articles français ou anglais datant de max 2010 tu pourras constater que personne ne faisait cette confusion "licence libre = licence open source" comme le présente le schéma de ces pages.
C'est précisément parce que plusieurs entreprises privées dont certaines françaises (je citerai pas de nom en public mais je pourrais te donner une demi-douzaine d'exemples en privé) avaient besoin de cette confusion pour pouvoir promouvoir leurs solutions non-libres au moment où une première prise de conscience des enjeux de l'usage du logiciel libre se faisait ressentir chez les utilisateurs finaux (notamment les administrations publiques).
Le 14/10/2024 à 15h14
La licence BSD est une licence libre puisqu'elle respecte les 4 libertés et ce n'est pas par hasard que ça soit une université qui l'ait créée, inutile de refaire l'histoire en la faisant partir au mieux de 2010 !
Et inutile de faire un gros pavé avec plein de hors sujet.
Le 09/10/2024 à 10h07
Mais si le code source est ouvert, pourquoi ne pourrait-on pas le déployer sur son propre serveur ? Le logiciel serait étroitement conçu "autour" d'Azure ? Je n'y connais rien à ces technos mais je vois mal comment on pourrait écrire un logiciel pour le rendre complètement dépendant d'une plate-forme ?
Le 09/10/2024 à 22h37
Cela limite l'adoption du SaaS. Donc Microsoft essaie de combler les manques pour attirer les clients. En même temps, comme l'utilisation de ces outils provoque une augmentation de l'utilisation des ressources sur Azure, cela augmente les revenues de Microsoft via les factures des clients.
Et c'est très facile à vendre puisque c'est gratuit (une toute petite portion) et que tu ne paies que ton utilisation.
Et quand une société se mets à utiliser l'outils, sans même s'en rendre compte, cela leur coûte aussi cher que si Microsoft leur vendait une licence d'un nouveau logiciel voir même plus.
Ici c'est gratuit parce que le client a besoin de le tester pour faire les développements pour prévoir les migrations sur Azure. Ca ne sert que pour Azure, tu n'en as pas besoin en dehors du SaaS.
Si tu veux suivre les changements de données quand tu as ton serveur, tu peux directement mettre un trigger sur une table de ta BDD.
D'ailleurs il est bien spécifié Dynamics 365. Il y a plein d'outils dedans qui était OnPremise. Depuis que c'est dans le Saas, les clients n'ont plus d'accès directe à la BDD.
D'ailleurs, ils ne peuvent plus faire d'interface avec des fichiers et sont obligés de passer par des API ou par une Azure Function qui leur permet de piloter du SFTP.
Donc les interfaces legacy, ne peuvent plus fonctionner sans acheter des ressources externes supplémentaire en plus de leur abonnement.
Le plus drôle c'est qu'une version d'un de leur ERP propose encore d'utiliser du dotnet et un accès au système de fichier quand tu l'as OnPremise mais si tu les utilises, comme ce n'est pas du code qui tourne en Saas, il te demande une option supplémentaire sur ta licence. Le prix de cette limitation pour forcer les société à passer dans le SaaS est presque égale à un abonnement dans le Saas (j'ai entendu que se sera 60€/utilisateur/mois mais je n'ai pas encore réussit à trouver l'info dans les documents).
Donc oui les sources sont disponibles tout comme une grande partie des sources de leur ERP. Mais tu n'en a pas besoin si tu n'es pas dans leur univers et elles se basent sur des environnements/outils à eux. Donc en pratique, elle ne servent pas sauf si tu es client chez eux.
de mon point de vue, c'est une sorte d'open source washing.
Le 14/10/2024 à 13h22
Ok, c'est l'élément clé qu'il me manquait (mais merci par ailleurs pour l'explication complète c'est beaucoup plus clair )