Connexion
Abonnez-vous

Microsoft lance Drasi, une plateforme open source pour suivre les changements de données

Le 04 octobre à 10h26

L’éditeur a officialisé hier soir une nouvelle plateforme dont les composants, majoritairement écrits en Rust, sont tous placés sous licence Apache 2.0. Nommée Drasi, cette plateforme propose un système de traitement des données pour en suivre constamment les changements.

L’idée derrière Drasi est de permettre aux personnes concernées d’éviter certaines opérations, comme la copie des données vers un ou plusieurs lacs et/ou d’interroger manuellement les sources.

Drasi permet la connexion à des sources pour une surveillance constante des modifications apportées aux données, selon des paramètres définis par l’équipe en charge. Il peut s’agir des journaux d’application, des mises à jour de la base de données, des mesures du système, etc. Les requêtes, écrites en Cypher Query, sont continues et peuvent intégrer des données provenant de plusieurs sources.

Exemple de structure mise en place

« Lorsque des modifications complètent une requête continue, Drasi exécute des réactions automatisées enregistrées. Ces réactions peuvent envoyer des alertes, mettre à jour d'autres systèmes ou effectuer des étapes de remédiation, le tout adapté à vos besoins opérationnels », explique Microsoft.

PostgreSQL, Microsoft Dataverse et Azure Event Grid Sources and Reactions sont pris en charge pour l’instant. Mais il est possible de personnaliser une installation et de développer ses propres intégrations.

Le 04 octobre à 10h26

Commentaires (18)

votre avatar
What's the catch ?

(je trouve ceci assez suspicieux cette offre apparemment sans contrepartie venant de Microsoft)
votre avatar
Il n'y a aucune contrepartie... Sauf l'utilisation obligatoire d'Azure (qui reste payant) pour le faire tourner :)
votre avatar
Et, donc, mettre ses données chez Microsoft.
votre avatar
Information importante oubliée de la news : le projet à été proposé à la CNCF pour intégration
votre avatar
Drasi... Drasi... Vous voulez dire Patrick Drasi ? Drashi ? Drahi ? Chais plus, je m'y perds avec toutes ces conneries...

...En plus, Ms qui fait de l'open source sous licence Apache 2.0 ?
Pourquoi pas Inuit 9.9 tant qu'on y est ? :phiphi: :fume:
votre avatar
Moi aussi, j'ai du mal à lire le truc correctement, mon cerveau lit Drahi
votre avatar
L'outils est gratuit mais c'est fait pour Azure.
Sur Azure c'est l'utilisation qui est payante (bande passante, nombre de requête, CPU, RAM, ...) et c'est ce qui est le plus rentable pour eux.
votre avatar
Bien vu ! D'autre part je note que, d'après Wikipedia :
Il est bien évidemment autorisé d'ajouter son propre copyright aux modifications ajoutées. Ces modifications peuvent être placées sous la même licence ou sous les termes d'une autre licence.
En d'autres termes, même si le code source de l'application de base est ouvert, rien n'interdit à "La Firme" de développer des extension$ ou des interface$ payante$ et bien fermée$ sous une licence commerciale beaucoup plus re$trictive...
votre avatar
C'est tout l'avantage d'une licence vraiment libre que d'autoriser l'usage le plus large, y compris commercial. La principale obligation est dans ce cas de maintenir le Copyright de toute modification.
votre avatar
Justement non, ce n'est pas une licence libre. C'est une licence open source. Merci de ne pas contribuer à la confusion qui s'est installée depuis des années grâce au prosélytisme forcené d'entreprises à qui profite le crime.

Et elle n'est justement pas "vraiment libre" puisque toutes ses évolutions peuvent être verrouillées. La licence de "logiciel libre" c'est justement celle qui empêche quiconque de se l'approprier au fil des évolutions (sachant pour info que même la GPL échoue dans une certaine mesure depuis l'arrivée des SaaS, raison pour laquelle l'Affero GPL a ensuite été conçue).
votre avatar
Va donc corriger Wikipédia ici et .
Une licence libre est une licence s'appliquant à une œuvre de l'esprit par laquelle l'auteur concède tous les droits ou une partie des droits que lui confère le droit d'auteur, en laissant au minimum quatre droits considérés fondamentaux aux utilisateurs :
Usage de l'œuvre ;
Étude de l'œuvre pour en comprendre le fonctionnement ou l'adapter à ses besoins ;
Modification (amélioration, extension et transformation) ou incorporation de l'œuvre en >une œuvre dérivée ;
Redistribution de l'œuvre, c'est-à-dire sa diffusion à d'autres usagers, y compris commercialement.
Ces libertés peuvent être soumises à conditions, notamment l'application systématique de la même licence, ou d'une licence prodiguant les mêmes droits aux utilisateurs, aux copies de l'œuvre et aux œuvres dérivées : un principe nommé à réciprocité, ou copyleft.
C'est quand même énorme d'être tellement attaché à la liberté que de vouloir supprimer des libertés à l'auteur !

Si l'auteur décide qu'il vaut mieux que son logiciel puisse être utilisé dans un logiciel propriétaire sans garder la même licence, c'est son droit le plus strict et ça n'enlève aucun droits aux utilisateurs, ça leur en donne même d'autres que la GPL ne donne pas.

La pile TCP/IP de l'université de Berkeley a été diffusée sous licence BSD. C'était le premier développement de ce protocole. Cette licence a fortement joué sur son adoption à un moment où il y avait des protocoles propriétaires en concurrence. Elle a même été utilisée par Microsoft avant qu'ils ne développent leur propre pile.
Avec une licence Copyleft, TCP/IP ne serait peut-être pas devenu le standard.
votre avatar
"C'est quand même énorme d'être tellement attaché à la liberté que de vouloir supprimer des libertés à l'auteur !"

Tu n'as donc définitivement rien compris. Ni à l'histoire du logiciel (notamment le logiciel libre), ni aux enjeux de cultures commune et de souveraineté.

Parler de "licence libre" pour parler de logiciel open source, c'est créer une confusion avec le "logiciel libre". D'où le fait qu'il ne faut pas. Ce n'est pas plus compliqué.
votre avatar
Si, si, j'ai bien compris. Ce n'est pas parce que j'ai un avis différent que je suis un con. Je suis juste moins dogmatique.

Par contre, je ne comprends pas ce que vient faire la souveraineté dans un débat sur les licences libres. Idem pour la culture commune.
votre avatar
Bordel... J'avais écrit un pavé, je cherchais des sources, le js de NEXT a réinitialisé le commentaire. Sérieusement ? Je suppose que c'est un bug ?
Bref.

En plus court du coup.
Logiciel libre = TOUT le monde a accès à TOUT le code. Y COMPRIS ET SURTOUT les évolutions (bonnes comme mauvaises d'ailleurs ^^).
- Tu veux apprendre à coder ? Tu peux étudier ce logiciel parmi d'autres pour confronter ta compréhension et ton savoir-faire.
- Tu as besoin d'une évolution, les devs "d'origine"

Logiciel open source = à n'importe quel moment, quiconque peut décider de réserver ses modifications à une version propriétaire et obfusquée. Ce qui est le cas le plus courant.

=> Perte de culture commune (puisque les autres n'ont plus accès à tes évolutions).
=> Perte de souveraineté (puisque l'utilisateur n'a plus la maîtrise du code et devient complètement dépendant de l'éditeur ayant publié ces évolutions, ou son format : si l'éditeur refuse une évol, ou se casse la gueule, tu peux juste pleurer et repartir de la dernière version publique qui aura potentiellement plusieurs années de retard).

On peut y rajouter perte d'efficacité au niveau sociétal puisque différents éditeurs ou utilisateurs vont faire leurs correctifs ou évolutions dans leur coin sans reverser puisque a) ça demande un minimum d'effort et de qualité b) ce n'est pas requis par les "licences libres" les mal nommées.

Parmi les nombreux exemples de dérives auxquelles on a abouti pour avoir laissé la confusion s'installer et la mentalité de rapiat s'installer...

- Le scandale de l'outil Log4j maintenu par deux gus dans un garage sans vrai budget alors que l'outil est utilisé plus que largement à travers le monde (on pourrait aussi évoquer OpenSSh qui de mémoire a fait mini-scandale il y a quelques années pour cause de faille critique, alors que le nombre de sociétés qui y contribuent se compte sur les doigts des deux mains).

- Le scandale Microsoft Word avec le format OpenXML qui n'a plus de standard que le nom (version initiale standardisée, extensions propriétaires rajoutées).

- Le scandale Atlassian dont la licence commerciale était techniquement open source (vous aimiez la version on-premises ? Elle nous rapporte pas assez. Maintenant vous n'aurez que du cloud).

- Le scandale Adobe (arf, notre licence propriétaire nous autorise désormais à exploiter vos données pour notre profit, ah, vous connaissez que nos solutions avec code et format propriétaires, oooh comme c'est dommage).

Pour le dire autrement : dans un monde où les décideurs seraient majoritairement des gens intelligents, cultivés et réfléchis, le modèle open source comme modèle à promouvoir irait parfaitement car l'appropriation serait réservée aux cas réellement critiques (type secret défense). Actuellement, ça nourrit juste en majorité les pires dérives du capitalisme et ça fait collectivement perdre une thune et un temps de dingue.

D'ailleurs tu noteras que les pages "Licence libre" et l'associée "Licences logiciels" ont été créées fin 2018 ce qui est extrêmement tardif. Si tu cherches de vieux articles français ou anglais datant de max 2010 tu pourras constater que personne ne faisait cette confusion "licence libre = licence open source" comme le présente le schéma de ces pages.

C'est précisément parce que plusieurs entreprises privées dont certaines françaises (je citerai pas de nom en public mais je pourrais te donner une demi-douzaine d'exemples en privé) avaient besoin de cette confusion pour pouvoir promouvoir leurs solutions non-libres au moment où une première prise de conscience des enjeux de l'usage du logiciel libre se faisait ressentir chez les utilisateurs finaux (notamment les administrations publiques).
votre avatar
La différence de vue entre la licence GPL et la licence BSD date de la création de la première en 1989, la seconde étant antérieure (1988).

La licence BSD est une licence libre puisqu'elle respecte les 4 libertés et ce n'est pas par hasard que ça soit une université qui l'ait créée, inutile de refaire l'histoire en la faisant partir au mieux de 2010 !

Et inutile de faire un gros pavé avec plein de hors sujet.
votre avatar
Je ne suis pas sûr de comprendre l'articulation de ton propos avec la news : "PostgreSQL, Microsoft Dataverse et Azure Event Grid Sources and Reactions sont pris en charge pour l’instant" je suppose que l'on parle du support bdd pour ses données.

Mais si le code source est ouvert, pourquoi ne pourrait-on pas le déployer sur son propre serveur ? Le logiciel serait étroitement conçu "autour" d'Azure ? Je n'y connais rien à ces technos mais je vois mal comment on pourrait écrire un logiciel pour le rendre complètement dépendant d'une plate-forme ?
votre avatar
Le problème du SaaS c'est qu'il y a beaucoup de limitations qu'il n'y a pas quand tu as ton propre serveur OnPremise.

Cela limite l'adoption du SaaS. Donc Microsoft essaie de combler les manques pour attirer les clients. En même temps, comme l'utilisation de ces outils provoque une augmentation de l'utilisation des ressources sur Azure, cela augmente les revenues de Microsoft via les factures des clients.
Et c'est très facile à vendre puisque c'est gratuit (une toute petite portion) et que tu ne paies que ton utilisation.
Et quand une société se mets à utiliser l'outils, sans même s'en rendre compte, cela leur coûte aussi cher que si Microsoft leur vendait une licence d'un nouveau logiciel voir même plus.

Ici c'est gratuit parce que le client a besoin de le tester pour faire les développements pour prévoir les migrations sur Azure. Ca ne sert que pour Azure, tu n'en as pas besoin en dehors du SaaS.
Si tu veux suivre les changements de données quand tu as ton serveur, tu peux directement mettre un trigger sur une table de ta BDD.
D'ailleurs il est bien spécifié Dynamics 365. Il y a plein d'outils dedans qui était OnPremise. Depuis que c'est dans le Saas, les clients n'ont plus d'accès directe à la BDD.
D'ailleurs, ils ne peuvent plus faire d'interface avec des fichiers et sont obligés de passer par des API ou par une Azure Function qui leur permet de piloter du SFTP.
Donc les interfaces legacy, ne peuvent plus fonctionner sans acheter des ressources externes supplémentaire en plus de leur abonnement.

Le plus drôle c'est qu'une version d'un de leur ERP propose encore d'utiliser du dotnet et un accès au système de fichier quand tu l'as OnPremise mais si tu les utilises, comme ce n'est pas du code qui tourne en Saas, il te demande une option supplémentaire sur ta licence. Le prix de cette limitation pour forcer les société à passer dans le SaaS est presque égale à un abonnement dans le Saas (j'ai entendu que se sera 60€/utilisateur/mois mais je n'ai pas encore réussit à trouver l'info dans les documents).

Donc oui les sources sont disponibles tout comme une grande partie des sources de leur ERP. Mais tu n'en a pas besoin si tu n'es pas dans leur univers et elles se basent sur des environnements/outils à eux. Donc en pratique, elle ne servent pas sauf si tu es client chez eux.
de mon point de vue, c'est une sorte d'open source washing.
votre avatar
"Ici c'est gratuit parce que le client a besoin de le tester pour faire les développements pour prévoir les migrations sur Azure. Ca ne sert que pour Azure, tu n'en as pas besoin en dehors du SaaS."

Ok, c'est l'élément clé qu'il me manquait (mais merci par ailleurs pour l'explication complète c'est beaucoup plus clair :yes: :inpactitude:)

Microsoft lance Drasi, une plateforme open source pour suivre les changements de données

Fermer